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 Récit d'une vie

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Clément49i
Membre du Clan
Clément49i


Date d'inscription : 18/03/2011

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MessageSujet: Récit d'une vie   Récit d'une vie EmptyJeu 15 Mar - 19:22

C'est un texte que j'ai écris il y a un an, j'ai retrouvé une partie mais le troisième chapitre est coupé à la moitié... J'avais pas save lorsque je l'ai édité et j'ai perdu le forum où j'avais toutes les parties.. C'est un texte inachevé mais j'espère que ce début vous plaira.



L'odeur du sang par terre, son gout sur mes lèvres et le trou dans ma poitrine ainsi que les multiples blessures m'horrifient. Je sens la mort m'accueillir à bras ouvert lorsque mes yeux se troublent. Je pense alors à ma vie, et à ce que j'ai pu faire en ce monde. Ce souviendra t-on de moi comme d'un philosophe ? D'un barbare ? D'un tyran ? ou ce souviendra t-on de moi comme l'homme que j'ai été durant toute ma vie.

"Incipit"


Jeune humain du nom de Barhamir, je suis seigneur du royaume de Rockwel dans les terres du Centre. Un vaste royaume, où les villageois comme les nobles ont l'air d'y vivre paisiblement. Les villageois sont digne de la terre noir de mon royaume, une terre aussi noir que les cheveux de ma femme. Elle y est si fertile grâce à eux, qu'on y récolte de tout ; du blé, des légumes, des fruits, et les élevages de porcs et de vaches nous donnent les meilleures viandes de tous les royaumes connus en ce monde toute l'année. Des marchands viennent des contrées les plus reculées pour venir échanger quelques bons produits provenant de notre royaume.
Le plus beau dans le royaume est certainement la citadelle blanche qui surplombe tout le paysage. Elle est située sur les hauteurs des plateaux des Muerias au Sud du royaume, une zone stratégique pour sa défense et également pour sa gestion. Cette citadelle trouve sa particularité dans sa façon d'être. Elle est construite en plusieurs niveaux, le premier est celui des bas-fonds. Là où se trouve la population pauvre, les brigands ainsi que les eaux usées et les détritus. Elle se trouve juste en dessous des grandes portes de la citadelle qui se situent au deuxième niveau.
Celui-ci est taillé dans les pierres et le marbre blanc. Derrière les grandes portes en bois massifs de la citadelle on y trouve une place pavée où se trouve en son milieu une immense statue de mon défunt père sur son destrier tendant son bras armé de son épée vers l'horizon. Sur la statue il est inscrit dans la roche, sur le socle : "Roi Alcyon, victorieux à la bataille de Durmond". Au troisième niveau, c'est là où ce mêlent les habitations des villageois et des nobles, de simple taudis aux vraies maisons bâties dans la roche blanche des montagnes, la beauté de ce niveau nous inspire une réelle quiétude, le train de vie est paisible et malgré l'agitation qui peut y avoir dans la grande rue qui traverse en son milieu le niveau provoqué par le marché, avec ces différents stands où se côtoient les merveilles du monde entier pour le plaisir des habitants. Au quatrième et avant dernier niveau, il s'y trouve les casernes, les centres d'entrainements ainsi que les laboratoires et centres d'expérimentation dans l'ingénierie de l'armée, l'armée y passe la plupart de son temps dedans, elle y défile et s'y entraîne avec rigueur. Les écoles du royaume ont pour programme de transmettre les valeurs militaire à chaque élève, et si ce dernier désire poursuivre dans ce domaine notre royaume à instaurer une école d'officier où nous formons la crème de l'armée, les futurs généraux qui brillerons pour la gloire de notre royaume. Enfin, au dernier niveau, il y a un grand jardin fleurit toute l'année de toute sortes de fleurs, principalement des orchidées, des lys orangées, des passifloracées et des aubrietes. Au bout du jardin, presque situé à même la montagne il y a la salle du trône avec le grand conseil et les bâtiments administratifs. Coller à la salle du trône tout au fond du bâtiment, il y a le panthéon des défunts rois qui ont servit la citadelle et le peuple. Il y a de part et d'autre de l'allée des statuts allongées sur d'imposantes tombes situées dans des petites cavités éclairées par des lampes à huile.


Dernière édition par Clément49i le Jeu 15 Mar - 19:28, édité 1 fois
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Clément49i
Membre du Clan
Clément49i


Date d'inscription : 18/03/2011

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MessageSujet: Re: Récit d'une vie   Récit d'une vie EmptyJeu 15 Mar - 19:23

Jeunesse et obligations


A l'époque où j'étais en passe à devenir un homme, mon attitude ressemblait bien à mon père ainsi que mon physique taillé dans le bois et les traits de mon visage. Cependant j’avais les cheveux blonds et longs de ma mère et ce qui lui ressemblait le plus était bien mes yeux, d’un bleu enivrant, tel que le lac azur où mon père adorait m’emmener lorsque j’étais plus jeune.
J'entamais ma dix-septième année lors-qu’après avoir finit mes classes dans l’armée, mon père me donna le commandement d'une des compagnies la moins expérimentée du royaume. Il l'avait créé en raison d'un manque d'effectif après une rude bataille qui avait décimé deux des cinq compagnies que son armée comptait. Il disait que pour savoir gouverner un royaume il fallait s’en imprégner et vivre pour le peuple parmi les soldats qui le constituent, connaître la rudesse de la guerre et éprouvé les sentiments les plus forts pour ses freres d’armes lorsque la mort survient tout autour de soi. Ce qui fut exact, vu que je les avais réussis avec brio.
Dans la même année, après de rudes entrainements avec mes troupes mon père avait décidé de m'envoyer en campagne face aux armées Orcs du seigneur Ballain d'Yrlendhil. Cette bataille allait sceller pour toujours la guerre qui opposa nos armées aux leurs pendant presque trois mois. Mon père avait prit un sérieux avantage lors de leur dernière rencontre, il était sure de notre victoire et pour lui cette bataille n'était qu'une formalité.
Mes troupes étaient en ordre de bataille, ainsi que celles de mon père. Tous les généraux s'étaient rassemblés devant leurs armées et discutaient de la façon dont ils allaient charger dans la plaine contre les armées Orcs de Ballain d'Yrlendhil. Après discussion, mon père chargea ses généraux de faire front pendant qu'il m'ordonna de prendre le flanc Ouest tandis que lui même prendrait le flanc opposé.
Nos armées, rangées en ordre de bataille étaient toutes sublimes, on y comptait au bas mot, au moins dix milles lances. Elles étaient composées de meilleures troupes du royaume et tous les cavaliers présents étincelaient à la lumière du soleil qui frappait nos armures, nos cotes de mailles, ainsi que nos heaumes et nos casques pour ceux qui en sont équipés.
Avant de se lancer dans la bataille, mon père fit un discours qui fut suivit de cris : " A MORT ! A MORT ! A MORT !" ainsi que le bruit que font les lances lorsqu'elles se frappent.
On pouvait apercevoir de loin les troupes orcs non pas apeurées mais plutôt désorganisées. L'armée de Ballain n'était composé que d'archers et de lanciers, elle n'avait malheureusement pour elle pas de fortifications et était établit en plein milieu de la plaine en formation. Il était évident qu'une charge de front allait percer les quelques milliers d'Orcs qui faisaient face.
Tout en chargeant, je répétais sans cesse à mes troupes : "N'ayez crainte ! Si vous voyez la citadelle blanche, fleurit et rayonnante c'est que vous êtes déjà mort ! Gardez la ligne ! Restez avec moi ! Nous écrivons l'Histoire, vous êtes les lions de la citadelle, faites moi honneur et faites honneur à notre roi ! Pour la gloire et l'honneur ! Chargez !!!

Après la bataille, une fois de retour à la citadelle les citoyens avaient décidés de sculpter une statut à l'effigie de mon père, le roi Alcyon sur la place de l'entrée derrière les grandes portes de la citadelle.
Il était sur le trône lorsqu'il me fit quérir. Il tenait en fait à me féliciter de cette victoire qu'il put apprécier en me voyant à la tête de mes cinq cent hommes en train d'enfoncer les lignes ennemis plus hargneusement que mes compères. Le fait que j'ai été le plus efficace le réconforta dans son idée de succession, il se dit alors que j'étais fait pour assumer la succession du trône après sa mort. Il me donna ensuite l'ordre de partir en campagne, mais cette fois-ci je partais sans lui. Une campagne qui dura plus de quatre années, je chevaucha les terres de l'Est. Je fis face à des armées qui possédaient des éléphants comme montures. Je massacra des armées dites immortelles et je franchis les frontières du monde connus pour la seule gloire du royaume. Et seulement au bout de quatre longues années je pu revoir ma terre natale, celle qui a vu naitre mes aïeux avant moi. Après nombre de combats plus violents et sanglants les uns que les autres, je pu enfin me reposer. J'avais brandi le fer et l'étendard de la citadelle blanche à travers les pays encore inconquis et inexplorés. Mon entrée dans la citadelle à la tête des hommes qui me restait fut triomphale, mon visage etait marqué par les batailles, et mon allure ressemblait plus à un robuste guerrier qu'un jeune homme de 21ans issus de la noblesse.
Toute la populace de la cité etait présente, elle m'aclama en héros, moi et mes hommes. J'entendais des crieurs dirent : "Les lions de la cité sont de retours !!! Vive les héros !!!". Notre surnom avait l'air d'être resté dans les mémoires depuis la bataille de Durmond.

Je vis mon père au même endroit que je l'avais quitté quatre ans auparavant. Cependant comme moi il avait vieilli et il était malheureusement atteint d'une maladie qu'on nomme : "la lassitude". Il n'avait plus brandit le fer, ni monter son cheval depuis mon départ. Il me confia que la paix est la pire des choses pour un soldat, celle-ci rend triste et aigri, elle ramollit le bras et l'homme. Plus aucuns seigneurs voisins n'avaient osés se dresser contre mon père depuis notre victoire à Durmond. Le peuple était content de ses instant de paix car depuis la création de la cité, il n'y en eu pas beaucoup.
Je lui raconta alors mes conquêtes et mes aventures. Je lui rapporta ma colère et ma déception d'avoir perdu presque la moitié de mes hommes pour des terres et seulement la renommé du royaume. J'ai perdu des hommes seulement pour la vanité d'un homme. Mes hommes et moi, nous avions tellement combattus, verser notre sang et enfoncer le fer dans la chair que des liens inébranlables s'étaient créer. Dans la troupe j'étais le frère, à l'entrainement le chef et sur le champ de bataille le père sur qui mes hommes comptaient.
Apparemment mon père avait eu vent de mes exploits depuis le début de la campagne, surement par le biais d'espions. Il fit impressionné et me dit : "Mon fils, un jour tu seras amené à gouverner le royaume que j'ai battit, ne garde pas l'image d'un père qui t'a priver de quatre années qui auraient pu être pour toi celles où tu aurais découvert la vie, une femme et les plaisirs de la cité. Je l'ai fait pour que tu sois prêt à gouverner. Tu as connus la crasse, le sang, la douleur et la haine, tu as affronté bon nombres d'ennemis tous différents les uns des autres. Tu as gagné la confiance d'une armée et le respect d'un peuple. Mon fils je suis fier de toi, tu as forgé ton histoire.
Maintenant que j'ai vu de quoi tu étais capable, et que tu es enfin revenu, nous allons pouvoir nous occuper des révoltes et des armées voisines qui commençaient à douter de notre force. Mais pour le moment je te laisse te reposer, toute façon nous serons prêt que d'ici un an."
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